Nouvel Album

EL INFINITO Y UN AMOR  19 janvier 2024″ 

Ecoutez > notre dernier single SOMOS DE LA TIERRA. en cliquant sur ce lien. 

1/ALLA VAN

Le temps passe, il nous rattrape, la vieillesse est à nos portes, le monde s’écroule.

Van seguidas, van perdidas,
allá van, arenitas de clavel.
Van seguidas, van perdidas, ya no están,
desaparecerás.

Son tus huellas y tu luz,
son tus ojos y tu sombra,
son tus sueños,
allá van.

Mira si lloran mis ojos,
mira si tiemblan mis manos,
mira mi suenan mis pasos,
mira si me atrapa el tiempo,
mi presente escurrirá.

Mira si lloran mis ojos,
mira si tiemblan mis manos,
mira si me atrapa el tiempo,
mi presente goteará

Son tus sombras bajo el sol,
son tus pasos bajo el mar,
mis murmuros cambiarán,
mis silencios gritarán…

Son tus huellas y tu luz,
son tus ojos y tu sombra,
son tus sueños,
allá va,

Mira si lloran mis ojos,
mira si tiemblan mis manos,
mira si me atrapa el tiempo,
mi presente goteará.

LES VOILA

Ils se succèdent, ils se perdent,

les voilà, les petits sables aux œillets.
Ils sont suivis, ils sont perdus, ils ne sont plus là,
tu vas disparaître

Ce sont tes empreintes et ta lumière,
Ce sont tes yeux et ton ombre,
Ce sont tes rêves,
les voilà.

Regarde si mes yeux pleurent,
Regarde si mes mains tremblent,
regarde le bruit de mes pas,
Vois si le temps me rattrape,
mon présent va s’éclipser.

Regarde si mes yeux pleurent,
Regarde si mes mains tremblent,
Vois si le temps me rattrape,
mon présent va couler.

Ce sont tes ombres sous le soleil,
sont tes pas sous la mer,
mes murmures changeront,
mes silences crieront…

Ce sont tes empreintes et ta lumière,
Ce sont tes yeux et ton ombre,
Ce sont tes rêves,
Les voilà,
Regarde si mes yeux pleurent,
Regarde si mes mains tremblent,
Vois si le temps me rattrape,
mon présent va couler.

3/UN JACARANDA

Souvenir d’un voyage, d’un temps suspendu coloré, fleuri où j’avais l’impression que la nature et toute sa splendeur pénétraient mon corps entier.

Un jacaranda por aquí,
un jacarandá por allá,
siento que el azul de tus ramas,
sube sube por mi alma

Mi boca come amapolas,
mis venas son azucenas,
mi boca come amapolas,
mis venas, miles amazonas.

Un jacaranda por aqui,
un jacarandá por allá,
dentro mío tengo una flor,
que cuando la siento, la siento, me da calor.

Mis uñas rascan camelias,
mis pechos piden hortensias,
mis uñas rascan camelias,
mis pechos, un mar de flores.

Guardo en mis palmas
semillitas y esperanzas,
grite hacia el monte, llegué y volé.

Llegué y volé,
encimita de los azahares,
llegué y volé,
como miles de manjares.

UN JACARANDA

Un jacaranda ici,
un jacaranda là-bas,
Je sens que le bleu de tes branches,
monte, monte par mon âme

Ma bouche mange des coquelicots,
mes veines sont des lys,
ma bouche mange des coquelicots,
mes veines, des milliers d’Amazones.
Un jacaranda ici,
un jacaranda là-bas,
dans moi j’ai une fleur,
que quand je le ressens, je le ressens, ça me réchauffe.

Mes ongles grattent les camélias,
mes seins demandent des hortensias,
mes ongles grattent les camélias,
mes seins, une mer de fleurs.

Je garde dans mes paumes
des graines d’espoirs,
J’ai crié vers la montagne, je suis arrivée et j’ai volé.

Je suis arrivé et j’ai volé
remplie des milliers de gourmandises.

2/VUELVEN

Ils fuient et tracent les chemins de l’exil, une cartographie de la migration forcée chaque jour plus étendue dans le monde. Un homme, une femme, une enfant. La force de vie les pousse sur le sentier de la liberté, à marcher, à courir, à avancer, dans l’épaisseur d’une forêt qu’ils se doivent de traverser. Un sillon nouveau à tracer et à creuser. Car l’exil est aussi espoir, espoir de tout recommencer. Comme dans d’autres chansons de Cuarteto Tafi, la lumière est l’essence de l’humain, lui donne tout son sens. Si le souvenir de l’exil est évoqué ici, entre une grand mère et sa petite fille, c’est pour que le travail de mémoire se fasse, depuis une réalité plus apaisée. L’exil a permis de conquérir des espace refuges, ces lieux où on peut encore trouver des mains tendues! Ne pas baisser les bras… Dans la chaleur de la famille et du foyer retrouvé, il y a le devoir de mémoire. Transmettre l’émotion, la peine et la conscience que tout peut basculer est une responsabilité. Ma petite, écoute écoute… Tout dans le clip est transmission: les photos en noir et blanc, le récit de la grand-mère devenue chanson et images, la peluche qui traverse le temps, des mains qui se caressent, s’étreignent, s’unissent, les regards intenses et profonds qui unit les deux personnages. Et toujours l’amour, l’amour qui scelle les destinées et qui transcende les drames.

Se despertaron las cruces
dibujan la muerte
mi lucha es conciente
Nace del recuerdo perdido
la dulce mentira de lo puro
vuelve relámpago asesino
el odio en tus ojos asesinos
Hijita mía, escucha, escucha mis lamentos
murmuros de rabia y silencios
los tiempos limpiaron mis suspiros
senderos de exilio,
nada se lo llevo el viento
piedritas de exilio y veleros.

ILS SONT DE RETOUR

Les / croix sont sorties de terre
Dessinant la mort
Consciente est ma lutte
Elle naît d’une pensée oubliée eh eh eh, eh eh eh
Sous le mensonge de la pureté eh eh eh, eh eh eh
Il revient cet éclair, ce meurtrier.
La haine dans ton regard meurtrier
Petite chérie regarde, regarde toutes mes plaies, silences enragés et réprimés.
(Mes) soupirs effacés par les années
Sentiers d’exilés
(Mais) le vent n’a rien emporté.
Ces sentiers d’exilés et ces voiliers.

4/LA PRIMAVERA

Comme disait Pablo Neruda, Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais le printemps d’arriver. Une ode au printemps, aux beaux jours.

Yo miro desde la ventana,
tus plumitas caer,
yo soplo desde mi almohada
el otoño perder,

traes traes traes
traes traes traes
la primavera

Yo miro debajo de mi mantita,
la brisa fresca partir,
son suaves todas tus gotitas,
el pimpollo va a salir.

traes traes traes
traes traes traes
la primavera.

Miren como vuela la golondrina,
revolotea en el cielo medio perdida
abraza su nidito con cuidado
saltan los pollitos encima de mis manos
trae trae trae
trae trae trae
trae trae
la primavera

Desvanece el triste invierno,
con mucho aliento,
se ilumina de calor,
ya late ya late mi corazón,
trae trae trae…. La primavera !

LA BELLE SAISON

Je regarde depuis ma verrière
Tes douces plumes tomber,
Je soupire sur mon oreiller
La défaite de l’hiver

Voilà… la belle saison

Je sens sous ma petite couette
La brise fraîche partir
Toutes douces ^sont^ tes gouttelettes
Le bourgeon va jaillir

Voyez comme elle vole … cette hirondelle
Déboussolée elle virevolte, haut dans le ciel
Enlaçant ses petits nids … délicatement
Ils sautent dans mes mains, les petits poussins.

S’évanouit le long zéphyr
Dans un grand soupir
Illuminé de chaleur
Palpitant palpitant mon tendre cœur

5/SERES DE BARRO
Autrice : TRINIDAD PINAZO

C’est un chant à la capacité de créer, de recréer et de procréer, de toujours se relever malgré les coups durs. Une ode à cette force insoupçonnée qui nous aide à affronter les injustices que la société nous impose. Nous sommes de la terre cuite, de la terre durcie, capable de survivre au temps ; de la terre brisable ; de la terre prête à se dissoudre dans des larmes ou dans la pluie ; terre qui sait s’inventer, qui se laisse et ne se laisse pas façonner. Nous sommes la terre qui peut donner la vie à de nouveaux êtres d’argile. L’envie de se retrouver, de danser et de chanter ensemble!

Se dibuja en mi corazón
en el hueco de mis manos
late con tierra y sol, late con tierra y sol
su sangre es de puro barro
luz de mis antepasados,
luz de mis antepasados.

Voy empapando la arena
la loza de las estancias
que acompañaron mi andar
al evocar mi suave infancia
entre barras de madera
donde colgarse a jugar

Somos seres de barro
somos seres de barro

Se ablanda la greda seca
al mezclarse con el agua
se pierde, se desintegra
la solida ceramica
y vuelve a ser pasta blanda
que se de seja modelar.
En el hueco de mis manos
laten seres de barro
en el hueco de mis manos
porto seres de barro
Y si llueve en mi interior
y se deshace la arcilla
que se nafrago el calor
de las mananas vividas
Yo volveré a darle vida…

NOUS SOMMES DES ÊTRES D’ARGILE

C’est dessiné dans mon cœur au creux de mes mains,
bat avec la terre et le soleil.
Son sang est de l’argile
pure lumière de mes ancêtres,
je mouille le sable le sol du vécu
qui a accompagné ma promenade
en évoquant ma douce enfance
entre des barres de bois où sortir et jouer.

Nous sommes des êtres d’argile.

L’argile sèche adoucit
en le mélangeant avec de l’eau
il se perd,
se désintègre et ça redevient
des pâtes molles qui peut être modélisé.

Au creux de mes mains
les êtres d’argile battent
au creux de mes mains
Je porte des êtres d’argile
Au creux de mes mains je forge des êtres d’argile.

Et s’il pleut en moi
et l’argile se dissout
que la chaleur est détruite
des matins vécus
Je vais lui redonner vie…

6/LOS LEVANTAMIENTOS DE LA PACHAMAMMA

Chant de solidarité pour nos camarades des Soulèvements de la Terre qui protègent et préservent notre terre-mère contre ceux qui veulent se l’approprier et la privatiser.

OYE EL CANTO SINCERO DE MI PANZA
RETUMBAN LAS ENTRAÑAS DE MI CORAZÓN
OYE EL CANTO SINCERO DE MI PANZA

RETUMBAN LAS ENTRAÑAS DE MI CORAZÓN
CRECE DESDE ADENTRO EL GRITO DE TU VIDA
QUE NACE EN EL PERFUME DE TU PELO NEGRO

CRECE DESDE ADENTRO EL GRITO DE TU VIDA
QUE NACE EN EL PERFUME DE TU PELO NEGRO
OYE EL CANTO SINCERO DE MI PANZA
RETUMBAN LAS ENTRAÑAS DE MI CORAZÓN

OYE EL CANTO SINCERO DE MI PANZA
RETUMBAN LAS ENTRAÑAS DE MI CORAZÓN

CRECE DESDE ADENTRO EL GRITO DE TU VIDA
QUE NACE EN EL PERFUME DE TU PELO NEGRO

CRECE DESDE ADENTRO EL GRITO DE TU VIDA
QUE NACE EN EL PERFUME DE TU PELO NEGRO

CON TU PELO RENACE MI RECUERDO
CON TU PELO RENACE MI RECUERDO
CON TU PELO RENACE MI RECUERDO
CON TU PELO Y TU CORAZÓN

OYE EL CANTO SINCERO DE MI PANZA
RETUMBAN LAS ENTRAÑAS DE MI CORAZÓN
OYE EL CANTO SINCERO DE MI PANZA
RETUMBAN LAS ENTRAÑAS DE MI CORAZÓN

7/MANAOS AMAZONAS

Une pluie fine, un murmure de caoutchouc qui vient d’Amazonie, des gouttes d’eau empreintes de la réalité d’un Brésil victime de la déforestation sauvage et de la violence des gouvernements ultra libéraux. Le thème que l’on entend ; ce “pakoupakoutei” est né d’une rythmique de bongos que la chanteuse a entendue venant du percussionniste. Ce morceau s’est aussi construit avec le producteur/programmateur électro Ghislain Rivera qui a apporté une ambiance “électro-végétale” à l’ensemble. Un chant d’espoir qui rend hommage aux populations indiennes qui défendent notre terre-mère face à l’industrie forestière. Une rythmique entraînante de rage dans son refrain mais aussi légère que la tristesse de la réalité d’une ville, Manaus au Brésil, victime de la déforestation sauvage et de la violence des gouvernements

Eres la selva virgen donde crecen las serpientes
llegaron con veneno
el machismo asi se mete,
eres la amazona donde nacen las corrientes
llegaron con negocios,
el imperialismo asi se mete.
Eres pura vida, verde grito, puro canto
te dominan con hachazos
te mataron con balazos
Eres nativos libres que defienden con fuerza
las orillas que quemaron
te violaron te cortaron
Del profundo grito grito nace tu luz,
se asoma Manaos.
Del sincero grito nace este río, dolor,
soplido salvaje,
donde canto sin frío.
Silvido silvido entre las ramas,
son miles las orillas, son muchas las almas,
se asoma Manaos…

MANAOS AMAZONAS

Tu es la forêt vierge où naissent les serpents
Ils arrivent pleins de venin
Le machisme se faufile ainsi
Toi, tu es Amazones
Le berceau de tous les courants
Ils viennent pour affaires
L’impérialisme se faufile ainsi
Tu es vie pure
Cri de forêt, pure chanson
Ils te dominent à coup de hache, ils t’assassinent à coup de feu
Tu es de ces natifs libres
Qui défendent par la force tous les rivages qu’ils ont brûlés
Ils t’ont violé, ils t’ont brisé
Apparaît Manáos
De ton cri sincère nait ta lumière, Manáos mise en lumière
De tes entrailles émanent ta lumière, Manáos à l’horizon
De ton cri sincère nait cette immense rivière, ce grand souffle sauvage, où je chante, où j’écris
et où je vis sans effroi.
Ces rivages par milliers
Nombreuses sont les âmes
Apparaît Manáos

8/ERES SALVAJE

Qui n’a jamais rêvé de tout plaquer et de tout recommencer à zéro, cette petite musique qui nous titille au creux de notre oreille à chaque fois que l’on se sent au bout de quelque chose? Eres Salvaje raconte ce désir de liberté, cet élan de nouveau qui nous habite parfois le corps, cette évasion presque animale qui fait de nous des êtres désireux de nouvelles respirations. Trop serré dans nos costumes, trop attachés à nos décors, et si l’on prenait que l’essentiel avec nous, les gens que l’on aime, quelques livres, nos instruments, un jeu et des coquelicots et si l’on repartait chercher le bonheur ailleurs ? Perdus au milieu d’un champ, entourés d’un décor minimaliste convaincus que le temps s’est arrêté, apparaît soudainement la danse de la liberté qui réveille en nous des envies de folie et de joie extrême.

Eres salvaje como el viento,
yo te voy a querer,
sin lamentos,
eres salvaje como el viento,
yo te voy a abrazar,
eres mi elemento/sin tormentos.

Amapola de campo,
te veo a lo lejos, ah,
te siento dentro mío,
te pienso y suspiro, ah,
roja ardiente con sangre,
nadas junto al río,
me llenas el aire de vino,
ah !

Eres salvaje como el viento,
yo te voy a entender,
como el tiempo,
eres salvaje como el viento,
naces en mi despertar,
eres pensamiento.

Te despiertas con el aire,
con él bailas, ah !
Y en el hueco de mi alma
con él bailas, ah !
entre mi pecho y mi piel,
con él bailas, ah,
me llenas de calma.

Cuando él pasa yo me siento bien (x2)
Me emborrachas y salpicas mi sien. (x2)

Parpadeas en el aire,
salvaje y libre
brillas en todo mi baile.

Veo tu nombre cuando transpira mi piel,
siento tu presencia en un rincón de mi ser.

TU ES SAUVAGE

Tu es sauvage comme le vent,

Je vais t’aimer,
sans regrets,
tu es sauvage comme le vent,
je vais te serrer dans mes bras,
Tu es mon élément

Coquelicot des champs,
Je te vois au loin, ah,
Je te sens en moi,
Je pense à toi et je soupire, ah,
rouge brûlante de sang,
tu nages au bord de la rivière,
tu remplis mon air de vin,
ah !
Tu es sauvage comme le vent,
Je te comprendrai,
Comme le temps,
tu es sauvage comme le vent,
tu es né à mon éveil,
tu es ma pensée.

Tu te réveilles avec l’air,
tu danses avec lui, ah !
Et au creux de mon âme
tu danses avec lui, ah !
entre ma poitrine et ma peau,
avec lui tu danses, ah,
Tu me remplis de calme.
Quand il passe je me sens bien
Tu m’enivres et tu m’asperges la tempe.

Tu clignes des yeux en l’air,
sauvage et libre
Tu brilles dans toute ma danse.

Je vois ton nom quand ma peau transpire,
Je sens ta présence dans un coin de mon être.

9/EL INFINTIO Y UN AMOR

De l’amour, de l’amour rien que de l’amour….

Parpadea la oscuridad,
juguetea la dulzura el sol,
oigo el craqueo, el suspiro de una vieja madera me voy, me voy me voy.

Dime dónde se esconden, dimelo
los versos que no se quedaron? »
despierto ya cansada,
una noche sin silencio
sin estrellas, sin luna,
la vida se enconde muda.

Dime dónde se esconden, dimelo
los versos que no se quedaron? »

Quisiera ser la luz para abrazarte más rápido,
quisiera ser un pez para nadar cerca de tus brazos
quisiera ser tu voz para saltar sobre tus cuerdas,
quisiera ser tu sonrisa para que tu mirada nunca me muerda.
Quisiera ser tu piel para tocarte cada día,
quisiera ser tus tus ojos y dejarme emborrachar por tu alegría,
déjame entrar en tu existencia, con luz y amor nuestra resistencia,
quisieraque tu andar vibre…. felices y libres.
Dime dónde se esnconden, los versos que no se quedaron?

Dime dónde se esconden, dimelo
los versos que no se quedaron? »

UN AMOUR ET L INFINI

L’obscurité qui scintille.
Et sous la douceur du soleil taquin
J’entends le craquement des vieilles planches en bois
Je pars,

L’obscurité qui scintille
Et sous la douceur du soleil taquin
J’entends les murmures des vieilles planches en bois
Je pars.

Dis-moi où ils se cachent, dis-le-moi,
Tous ces vers (-) qui se sont envolés

Je me lève déjà lasse
Une nuit sans silence
Sans étoiles, sans lune
La vie se cache émue

Dis-moi où ils se cachent, dis-le-moi
Tous ces veeeers (-) qui se sont envolés

Je voudrais (-) être lumière (-) pour t’enlacer (-) au plus vite
Je voudrais être poisson pour nager au plus près de tes bras
Je voudrais être ta voix pour résonner sur toutes tes cordes
Je voudrais être ton sourire pour que ton regard ne me blesse jamais
Je voudrais être ta peau pour te sentir tous les jours
Je voudrais être tes yeux et me laisser enivrer de toute ta joie
Laisse-moi entrer dans ton existence
Lumière et amour sont notre résistance
Je voudrais que ton âme vibre pour nous retrouver

Être heureux et libres

Dis-moi où ils se cachent, dis-le-moi
Tous ces veeeers (-) qui se sont envolés

10/VALE LA PENA LUCHAR
Ça vaut la peine de lutter

Morceau instrumental au bouzouki. La voix que l’on entend est celle de Estela de Carlotto. une militante argentine des droits de l’homme. Elle est la présidente de l’association Grands-mères de la place de Mai, dont le but est de retrouver la véritable identité des enfants volés sous la dictature argentine. « Ça vaut la peine de lutter » qu’elle dit… aussi parce que son petit fils Ignacio Carlotto a été retrouvé en 2018, il a récupéré son identité.

11/PALOMAS BLANCAS
AUTRICE : ELVIRA HARISPE
(maman Leonor)

Un cri d’hommage vibrant aux Mères de la Place de Mai argentines et à leur lutte acharnée pour la Vérité, la Justice et la Mémoire. Les voix que l’on entend à la fin du morceau ce sont les voix des mères qui en 1978 lors de la coupe du monde en Argentine se sont précipitées sur les journalistes étrangers pour que le monde entier sache ce qui se passait en Argentine à ce moment là, « où sont ces bébés ?! crient-elles ». On faisait disparaître, on torturait, on assassinait.

Palomas blancas volaron
a los confines del mundo
No cantaban no reían
siempre las abuelas marchando
Mira como es blanco mi pañuelo,
mira como se une mi dignidad,
mira mi fuerza y mi amor
la plaza de mayo, la plaza de mayo
dijo no.
No hay barullo que lo pueda ensordecer,
retumba con fuerza más alla
gritamos sin parar nunca más !
No hay barullo que lo pueda ensordecer,
el vuelo de las palomas ; nunca nunca se a detener.
Palomas blancas volaron
a los confines del mundo
No cantaban no reían
siempre las abuelas marchando

LES COLOMBES BLANCHES

Les colombes blanches ont volé
jusqu’au bout du monde,
Elles n’ont pas chanté, elles n’ont pas ri
les grand-mères marchent toujours
Regarde comme mon foulard est blanc,
regarde comment ma dignité se retrouve,
regarde ma force et mon amour
la Place de Mai a dit non !
Aucun bruit ne peut l’assourdir,
résonne fort au-delà
on crie Plus Jamais ça !
Aucun bruit ne peut l’assourdir,
le vol des colombes ; personne ne peut l’arrêter.
des colombes blanches ont volé
jusqu’au bout du monde.
Elles n’ont pas chanté, Elles n’ont pas ri
Les grand-mères marchent toujours.

Nouvel Album 10 titres

Nouvel album AMANECER 19 Mars 2021

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Illustration Sarah ButSavage

Nouvel Album 11 titres

SEMILLAS

CLARO DE RIO

Los poemas del alba que vuelan conmigo
Las luz que el camino sapla encima del rocío
Eres tú, silencio, eres tú, silencio.
El canto y el sueño que salen del alma
La luz que el camino sopla encima de mi alhomada
El canto y el sueño vigilan despiertos
La luz que el camino sopla encima de mi desierto
Eres tú silencio, eres tú, silencio.
Mirarte a la cara, cerquita del viento
Buscarle la rima que se anida en mi silencio
Mirarte a la cara, cerquita del viento.

El sonido, mis venas que vibra en mi piel
Música y sol
Claro de río.

Este claro de río que despierta mi sangre andina,
que moja y alimenta mi tierra quebrada con alma argentina.
Estas palabras que se levantan y hacen vribrar la arena en la clara.

Gracias a la vida que me ha dado tanto,
La risa, tu verso, la luz de tu canto
Estas palabras que se levantan !
Tu cancion llega a mis manos, tu canción y mis hermanos.

El sonido de mis venas que vibra en mi piel
Música y sol
Claro de río.

La escritura que sale de adentro, abro los ojos y sueño despierto, con hambre y con recuerdos que hacen de esta vida un hombre nuevo…

BOMBO LATE

Cuando siento mi guitarra
Muy cerquita de mis pagos
Siento tus cuerdas vibrando
Curtidas ya están mis manos
Legüerito es el bombo
Latiendo corazón hondo
Tierra roja y soledad
Celebrando el carnaval

Arroyito de cosquillas
Compañero de mis tardes
Lucerito del viajero
Lates hondo y vas sincero

Bombo late
Late bombo
Desde aquí y sin fronteras
Canta el canto de mi tierra
Espantándote las penas

En los campos estrellados
Caminitos con sus mantos
Santiagueño enamorado
Todo el pago va endiablado

Fuerza y luz va con tu vientre
Al cantor le quitas miedo
Maderita crece y siente
Con tu ritmo toco el cielo

Bombo late
Late bombo
Desde aquí y sin fronteras
Canta el canto de mi tierra
Espantándote las penas

VIENTO SUREÑO

Viento que arrasa la vida
Viento que caza mentiras
Viento caliente del monte que viene cantando ardiente se va
Viento caliente del monte que viene cantando ardiente se va

Viento que abraza el camino
Viento que se siente vivo
Viento caliente del monte que viene cantando ardiente se va
Viento caliente del monte que viene cantando ardiente se va

Dame su frescura hermosa sureño y tráeme a mi cholita
Enamorado, endiablado en el aire
Me llega su fuerza vital
Enamorado, endiablado en el aire
Me llega su fuerza vital

Viento que seca la tierra
Viento despeja la sierra
Viento caliente del monte que viene bailando y se pone a llorar
Viento caliente del monte que viene bailando y se pone a llorar

Viento amigo y risueño
Zamba que nace en los sueños
Viento caliente del monte que viene bailando y se pone a llorar
Viento caliente del monte que viene bailando y se pone a llorar

Dame su frescura hermosa sureño y tráeme a mi cholita
Enamorado, endiablado en el aire
Me llega su fuerza vital
Enamorado, endiablado en el aire
Me llega su fuerza vital

SEMILLAS

Siembra la luna llena,
Semilla nueva, flor por venir,
Para que crezca, para que crezca.

Siembro a la luz de la luna,
Aquel tiempo azul que nace hoy,
Como si tú estuvieras

Como si fueras tú
Quien sembrara la tierra
En la antigua quebrada
Como si renacieras, como si renacieras.

Sueño con aguas abiertas, mapas sin líneas.

Para sentir tu esencia,
Siembra la luna,
Simienta eterna
Que late conmigo
Y que me alimenta.

Te siembro semilla
Para que no se pierdan
Tu historia y la mía
En cada cosecha.

Sueño con aguas abiertas, mapas sin líneas.

Para que siga viva y viva tu herencia
De sangre en mi fruto
Para sentir tu esencia….

Tu herencia con tierra
Sigo cerca del camino
Tu herencia que vive
y que no la olvido.

El rumor de la vida que late y que esta vivo,
Que suena contigo y que me da sentido

Sendero y lucero que crecen valientes,
Tu verso y tu canto que aquí se sienten.

Tu herencia,
Ensueños de mi casa,
Que laten conmigo
Y que llegan al alma

Tu herencia,
Desde esta parte del mundo oigo tus ecos,
Y siento que a pesar del tiempo no estás lejos.

238

El 238 mi bondi rojito marcha rapidito
Cuando el bondi llega, te lleva a la ciudad
Desde la esquina y la alfalfa el bondi corre,
Parada y bajada,
Che, no tengo cambio haceme una gauchada !
Llenito con lluvia con barro y calor,
Candombe cantor,
Cargando pibes, vidas y días,
Calles cortadas, boquetes, piquetes y paros al mango,
El bondi llega, me acerco a mis pagos…
No tengo nafta ni monedas,
No tengo guita para viajar
Y sin embrago, te espero en la vereda
Y mientras tanto con vos quiero llegar
238 parada Botaro con Castelar,
Gianastasio, la escuelita y el bar,
La esquinita del herrero barro y pampa,
El poli, el parque Seré, los desaparecidos debajo de mis pies.
Barrio la Rosa, como se inunda cuando se pone la cosa, la panadería, sus bizcochos y la abuela chismosa, el zaguán , la tarde, la siesta, la farra y el coros, el bondi llega, te espero en la sombra….
No tengo nafta ni monedas,
No tengo guita para viajar
Y sin embrago te espero en la vereda
Y mientras tanto con vos quiero llegar
Y en las trincheras de mi vida, te espero en mi ciudad,
Y en la esquinita de mi vida, llevame a mi ciudad.

TU BOCA MARIPOSA

¿ Serán las mañanas con mate frío, las tardes de sol y nube,
Será éso,
Serán tus rizos de arco iris, tu boca mariposa, será, sera éso ?

Mírame de día, con café y sandía,
Mírame debajo de los pies y verás la luna, te sonríe al revés.

Tus manos en la arena,
Tus dedos en mi piel,
Nuestros mundos sin cadenas,
Tus ojos sabor a miel,
La curba de tu nariz, la primavera eterna, la trinchera de tus caderas, ¿sera éso ?

Mírame de día, con café y sandía,
Mírame debajo de los pies y verás la luna, te sonríe al revés…

LA MILONGA DEL LITORAL

Pescador del agua tibia
Pintas y sacas del charco
Mojadito el surubí cerquita del Gualeguay.
Marcela fresca te alivia
Cerquita del litoral,
Pescador del agua tibia,
Juntas la tierra del Norte y saltas tu sapucay.

Pesca, pesca, cañita viva
Pesca pesca agüita tibia
Pesca pesca cañita viva,
Pesca pesca….

Pescador del agua turbia
Cosechero del litoral
Del viejo río y del caudaloso Paraná.
Cantaré tus venas vivas,
Tu suave rumor guaraní,
Hacedor del agua tibia,
Pintas la tierra del monte
Y te vas… pa’ Paraguay.
Acuarela del agua turbia / Alto del Paraná
De Apipé al Iberá
Navegas sobre la selva
Salpicando la tierra colora’…

TU CANTO LIBRE

Con tierra negra en cada raíz de tus plumas,
El sol iluminando tu despliegua hasta que subas,
Silba tu canto libre.
Silba tu canto libre.

Salpicando aguita fresca,
Plumitas verdes y negras,
Pajarito vagabundo, volando vas y te despiertas en mi mundo.

Cantando la marcha con mis pies cansados,
Surcando el camino con mis pies helados.

Salpicando aguita fresca,
Plumitas verdes y negras,
Pajarito vagabundo, volando vas y te despiertas en mi mundo.
Cantando la marcha con mis pies cansados,
Surcando el camino con mis pies helados/ pateando el camino empredado, embarrado.

¿Pajarito, donde vas sin saludarme,
Dónde vas por Buenos Aires…. ?

MICORTA AMARGA

Sale a pensar cuando la noche se alarga. Busca razones para mojarse la garganta amarga.
Se aleja del, sueño ardiente, se echa al frío, encierre lo pasado y suba hacia el vacío,

Y llora mirando atrás, y le canta melodías al mar, está solo y sin aliento, se siente un loco sin movimiento, sin documentos.
Sácame de acá, abrime a otro lugar, déjame entrar, acéptame y vamo’a bailar…
Busca soñar cuando la noche se acaba, busca razones para quemarse la garganta helada, se aleja del puerto profundo, va al camino, se acuerda del sueño pasado, aquí estaba vivo. Y llora mirando atrás, y le canta melodías al mar, está solo y sin aliento, se siente un loco sin movimiento, sin documentos.
Sácame de acá, abrime a otro lugar, déjame entrar, acéptame y vamo’a bailar…

Quiero encontrar versos que rimen más, trabajo sin abuso, callarme nunca más.
Quiero encontrar tierras con sal y mar, países sin frontera, quitarme cada pena.
Quiero encontrar versos que rimen más, trabajo sin abuso, callarme nunca más…

OIGO EN LA NOCHE

¿Quién canta ?
Es el agua, el agua del río.
Serán las palabras que no tienen frío
Serán las mananas que vuelan contigo
Serán las mañanas que nacen conmigo.

Corriendo en la noche, vida pura seré
Corriendo en la noche, mariposa seré
Corriendo en la noche, mujer libre seré
Corriendo en la noche, agüacero seré

Oigo el color de la noche, escondido en el fondo del mar.
Oigo en la noche.

El rumor de tus pasos,
Cuchicheo del viento
Jugueteo de anhleo y remansos
Sueño de luz y abrazos
La estrella guía mi verso,
Semilllita vestida de amor,
Horizonte en mi pecho
Que acaricia con luz mi lecho.

No canto por cantar, canto par no llorar,
Salud y suerte y que la vida te dé mas.
Orishas lo cantan yo lo hecho al cielo
No canto por cantar, canto pa seguir y amar !
Arrulladita en el umbral, de mis caricias cantarás
Arruilladita en el umbral de mis caricias, amarás !

LA FLACA

Mimbre, bombo
Hacha y pala,
Siembra grito
Siembra libro
Pan y agua,

Mirada desatada,
Reja cobarde
Reja oxidada,

Mirada desatada
Rostro curtido
Manos ladrillos,

Mirada desatada,
Reja cobarde
Reja oxidada.
La flacamimbre, va….
Tu Libertad !

Viva Jujuy, viva la Puna, Libra el agua, hacha, pala, bombo y tagua, sin fronteras mi Pachamamma… Exigimos tu libertad.

Nouvel Album 12 titres

Tierradentro

CD-TierRADENTRO

Nouvel Album 12 titres

Primerita

– 1 – Criollita Santiagueña
– 2 – Aunque me duela el alma
– 3 – Tango negro
– 4 – Reliquias con arenas
– 5 – El embrujo de mi tierra
– 6 – Anacleto del viento
– 7 – La mulatetada
– 8 – Chacarera del bouzouk
– 9 – Volver
– 10 – La milonga de Buenos Aires
– 11 – Nostalgias Tucumanas
– 12 – Anacleto del viento

Enregistré et mixé au Studio B-connection par Gilles Albérola et Frédéric Theiler en Janvier 2013.
Mastering par Ananda Cherer
Photo : Benedyct Antifer  –  graphique : Régis Chambion (Sometime)

cuartetotafi-cd

Démo 4 titres

Cuarteto Tafí

Enregistré mixé et masterisé au studio B-connection en Décembre 2011.
Photo : Marie Theiler – Conception graphique : Marc Etiève

Visuel Tafi